La lutte à la pauvreté par la revitalisation intégrée et le développement urbain viable : l'exemple de l'Éco-Kartier du centre-ville de Chicoutimi (Québec, Canada)
La lutte contre la pauvreté prend de multiples formes. Les acteurs sociocommunautaires contribuent, par leurs actions sur le terrain, à mettre en œuvre des initiatives afin de contrer la pauvreté et ses effets sur les populations vivant dans une situation de précarité. La question qui est discutée dans ce texte est celle du lien entre la lutte à la pauvreté et le développement urbain viable. Autrement dit, comment les initiatives de développement urbain viable peuvent être des instruments pour la lutte contre la pauvreté dans les territoires marqués par la dévitalisation et la pauvreté? Cette question sera examinée à partir de l’exemple de l’Éco-Kartier du centre-ville de l’arrondissement de Chicoutimi dans la ville de Saguenay. Deux approches théoriques seront mises à contribution pour mieux cerner cette question, soit
- l’approche de la revitalisation intégrée et
- l’approche du développement urbain viable.
Par la suite, vont suivre une caractérisation du territoire du centre-ville de Chicoutimi, les débuts de l’implantation de l’Éco-Kartier au centre-ville ainsi qu’une analyse en lien avec la lutte contre la pauvreté et le travail de l’Éco-Kartier au centre-ville de Chicoutimi.
- Les approches de la revitalisation intégrée et du développement urbain viable
- L'approche du développement communautaire viable
- Le territoire du centre-ville de Chicoutimi : un espace lié à la pauvreté et à la dévitalisation
- L'implantation de l'Éco-Kartier au centre-ville de Chicoutimi
- Lutte contre la pauvreté, développement urbain viable et revitalisation intégrée au centre urbain de Chicoutimi : quels liens ?
Les approches de la revitalisation intégrée et du développement urbain viable
La revitalisation intégrée est une approche d’intervention qui tend à prendre forme dans les territoires en dévitalisation partout sur le territoire québécois, autant dans les quartiers des grandes villes et des villes moyennes que dans les villages. Il faut mentionner que l’expérience de la revitalisation urbaine intégrée montréalaise relève d’un programme instauré par la ville de Montréal, alors que l’expérience de revitalisation intégrée dont il est question dans ce texte émerge d’abord des acteurs de la société civile bien que d’autres acteurs (municipalités, entreprises, etc.) puissent aussi être associés à la démarche. L’approche de la revitalisation intégrée est aussi définie par les praticiens du développement eux-mêmes. Ils la décrivent comme une approche multiréseaux, qui peut s’effectuer autant en milieu urbain que rural et qui est axée sur la concertation intersectorielle et territorialisée.
La dévitalisation des territoires se mesure par plusieurs indicateurs du développement social et économique comme le taux de chômage qui y est plus élevé, le taux d’emploi plus faible, les taux de décroissance et de vieillissement de la population plus importants que la moyenne provinciale et le taux de personnes vivant sous le seuil de la pauvreté plus élevé etc.
De plus, les espaces locaux en dévitalisation doivent composer aussi avec des pertes de services de proximité comme l’école, l’église, le bureau de poste, l’épicerie et même le poste d’essence. En milieu urbain, dans les quartiers dévitalisés, certains bâtiments sont en désuétude, des terrains sont laissés à l’abandon, des commerces sont fermés et des conflits d’usages peuvent exister entre différents acteurs sociaux, tels que les organismes regroupant les personnes appauvries et les commerçants locaux. Dans ce contexte, la dévitalisation se manifeste non seulement par des données socio-économiques plus faibles, mais aussi par un affaiblissement de la dynamique sociale et communautaire, économique, commerciale et institutionnelle.
La particularité de la revitalisation intégrée est de prendre en compte l’ensemble des dimensions de la vie des communautés, soit les dimensions sociale, culturelle, économique, territoriale et environnementale pour susciter la prise en main des résidents de ces collectivités. Cette prise en main permet notamment de lutter contre la pauvreté, de réduire les impacts des problématiques sociales, d’améliorer le milieu ambiant par l’aménagement et par la mise en valeur des espaces laissés à l’abandon, de densifier le tissu social et d’augmenter la qualité de vie des citoyens vivant dans ces territoires à revitaliser. La participation citoyenne est au cœur de l’approche de la revitalisation intégrée et elle est présente à toutes les étapes de sa mise en œuvre.
L’approche du développement communautaire viable
L’approche du développement communautaire viable a comme particularité de joindre le développement communautaire urbain et le développement local viable, lui-même inscrit dans le corpus du développement durable, en intégrant l’action des communautés dans la façon de penser l’aménagement du territoire et le développement urbain et en tenant compte des différentes dimensions de la vie des citoyens, c’est-à-dire les dimensions sociale, familiale, communautaire, environnementale, culturelle et économique. Le développement urbain viable devient un moyen pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie et la qualité de vie des communautés sur les territoires urbain et ruraux tant sur le plan social et qu’environnemental. Les approches de la revitalisation intégrée et du développement urbain viable se complètent donc, permettant ainsi de mieux comprendre les liens entre la lutte contre la pauvreté et la lutte pour la transformation écologique à l’échelle des territoires urbains et ruraux.
Le territoire du centre-ville de Chicoutimi : un espace lié à la pauvreté et la dévitalisation
Depuis au moins quarante ans, le territoire du centre-ville de Chicoutimi est un espace associé à la pauvreté et à la dévitalisation. Plusieurs études ont montré que la situation de dévitalisation des quartiers centraux de l’arrondissement de Chicoutimi. Le centre-ville de l’arrondissement de Chicoutimi est particulièrement touché par les manifestations de cette dévitalisation. Même si, au cours des dernières décennies, la situation a pu se rétablir quelque peu, il n’en reste pas moins que le centre-ville de l’arrondissement de Chicoutimi continue à présenter une dévitalisation dans les années 2000. En effet, les données de 2006 montrent que le taux de chômage y est particulièrement élevé alors que le taux d’emploi demeure plutôt bas et que le pourcentage de personnes à faible revenu y très élevé, sans compter les autres données sur le revenu moyen des familles qui est plus bas et du pourcentage de revenus de transferts gouvernementaux qui y est plus élevé que celui de la ville de Saguenay et du Québec dans son ensemble (voir tableau 1).
Tableau 1 - Le profil socio-économique au centre-ville de l’arrondissement de Chicoutimi en 2006*
Caractéristiques socio-économiques de la population au centre-ville Centre-ville de Chicoutimi Saguenay Québec Population totale 4055
Variation de la population 0 %
Revenu moyen d’emploi des ménages avant impôt (2005) 19 784 $
31 780 $
32 639 $
Revenu moyen des familles avant impôt (2005) 43 483 $
67 845 $
71 838 $
Taux d’activité 53,7 %
63,3 %
64,9 %
Taux de chômage 18,1 %
9,3 %
7,0 %
%de personnes vivant dans des ménages à faible revenu (2005 – avant impôt) 43,3 %
14,5 %
17,2 %
% des revenus de transferts gouvernementaux dans les familles (2005 avant impôt) 25,1 %
13,4 %
12,5 %
% des revenus de transferts gouvernementaux pour les personnes seules (2005- avant impôt) 33,9 %
26,0 %
19,6 %
*Les données de 2011 de l’Enquête nationale sur les ménages de Statistique Canada n’étaient pas disponibles à l’échelle des aires de diffusion au moment d’écrire ce texte.
Depuis les années 70, le centre-ville de Chicoutimi a subi la fermeture de commerces et la désuétude de certains bâtiments, des espaces sont laissés vacants sans oublier la difficulté de cohabitation entre les commerces et certaines populations et organismes communautaires du centre-ville notamment les itinérants qui résident dans ce quartier. En 2013, ces réalités existent toujours au centre urbain de Chicoutimi bien que le quartier du centre-ville soit en transition. Dans les dernières années, il est possible de remarquer que des vieux espaces commerciaux, notamment pour les voitures, ont été reconvertis ou en voie de l’être avec la construction de nouveaux bâtiments commerciaux et résidentiels, dont une immense résidence privée pour personnes âgées autonomes, avec des coûts de location assez élevés. Ces nouvelles constructions vont sans doute amener des changements dans le profil sociodémographique du quartier dans les prochaines années. Cela risque d’entrainer une gentrification du quartier. Ces changements seront probablement visibles dans les données du prochain recensement canadien.
Malgré cette situation de dévitalisation qui a perduré au fil des décennies et bien que le territoire du centre-ville de Chicoutimi soit parsemé d’organisations à caractère social et communautaire, notons qu’aucun de ceux-ci n’avait pour objectif la revitalisation du quartier du centre-ville comme tel, mais plutôt la prise en charge des problèmes sociaux comme la pauvreté selon une approche sectorielle et non territoriale. La création de l’Éco-Kartier est venue combler ce manque de préoccupation pour la revitalisation du centre-ville de Chicoutimi dans une perspective sociale, communautaire et de développement durable.
L’implantation de l’Éco-Kartier au centre-ville de Chicoutimi
En 2009, l’Éco-Kartier du centre-ville de Chicoutimi a été formé, suite à l’initiative d’une chargée de projet d’Euréko. Les objectifs de l’Éco-Kartier sont les suivants :
- protection et revitalisation de l’environnement naturel et verdissement des espaces publics et privés du quartier ;
- éducation et sensibilisation à l‘écocitoyenneté ;
- socialisation et appropriation du quartier ;
- exercice de la citoyenneté.
Ces 4 objectifs sont liés aux dimensions suivantes : environnement, santé, développement social et (éco)citoyenneté.
Pour les initiateurs, il s’agissait de créer un lieu de mobilisation des citoyens du quartier pour l’amélioration de la qualité de vie « le logement, les liens sociaux, les espaces verts et de récréation, les rues ».
Depuis sa création, l’Éco-Kartier du centre-ville de Chicoutimi s’est développé peu à peu. Il s’est constitué officiellement en OBNL en 2011 sous la forme d’un collectif. Il regroupe surtout des citoyens du quartier du centre-ville de Chicoutimi, en l’occurrence des jeunes, des étudiants, des intellectuels, des personnes en situation de pauvreté et de précarité, des personnes monoparentales et ponctuellement des personnes atteintes de problèmes de santé mentale. En somme, il rejoint une population à l’image d’une partie importante des résidents du quartier du centre-ville de Chicoutimi qui subit la pauvreté et la précarité. La population la moins rejointe est celle des personnes âgées qui sont très nombreuses au centre-ville, mais moins présentes aux activités de l’Éco-Kartier.
Parmi les activités mises en œuvre par les membres depuis sa fondation, notons plusieurs projets à caractère environnemental et social. Les principaux projets sont la réalisation d’un jardin collectif urbain depuis quatre ans, l’organisation de plusieurs fêtes de quartier, des ateliers et des activités d’information et de sensibilisation, des activités de partage, (voir tableau 2) etc.
Tableau 2 - Les projets de l’Éco-Kartier
Projets d’aménagement et de verdissement du quartier Activités à caractère social, communautaire et éducatif
- Réalisation d’un jardin collectif urbain au centre-ville
- L’élevage de poules au centre-ville
- Revitalisation du parc Christ-Roi
- Culture sur les balcons avec les aînés
- Création d’un jardin collectif avec des personnes ayant des problèmes de santé mentale en collaboration l’ENAM et avec des intervenants en psychiatrie du Centre hospitalier de Chicoutimi
- Projet de verdissement des espaces laissés à l’abandon au centre-ville et de conservation des espaces verts.
- Journées « Boule de neige »
- Fêtes de quartier
- Concerts gourmands
- Groupe d’achat
- Ateliers de formation divers : méditation, danse, artisanat, etc.
- Réseau d’échanges et de partage
- Cueillette provenant des arbres fruitiers dans la ville et ateliers de transformation alimentaire
- Information et sensibilisation sur l’agriculture urbaine et sur les enjeux environnementaux.
- Projet d’implantation d’une Accorderie afin de lutter contre la pauvreté (en voie de réalisation et d’une cuisine collective). (entrevue # 1, juin 2013)
Bien que la dimension environnementale soit omniprésente dans les projets et les pratiques de l’Éco-Kartier, la lecture du tableau 2 révèle que les activités du collectif ont souvent un caractère social. En effet, les fêtes de quartier, les ateliers de formation, le réseau d’échanges et même la mise en œuvre de jardins collectifs repose sur l’idée de renforcer la sociabilité dans le centre-ville. Ces activités ont aussi comme objectif l’amélioration des conditions de vie et de la qualité de vie des membres du collectif. Les pratiques à caractère environnemental comme celles mentionnées dans le tableau 2 sont autant de pratiques alliant à la fois environnement et création de liens sociaux qui, en réalité, forment un véritable mode de vie.
Plus spécifiquement, trois dimensions semblent être présentes dans la mise en œuvre des activités de l’Éco-Kartier : d’abord la dimension sociale liée à la sociabilité et à la condition sociale des membres de l’Éco-Kartier souvent marquée par la précarité et par la pauvreté; ensuite, la dimension territoriale puisque les membres de l’organisme vivent majoritairement sur le territoire du centre-ville. Cette dimension territoriale se superpose à la dimension sociale puisque le territoire du centre-ville constitue une aire sociale marquée par la pauvreté. Enfin, la dimension environnementale et écologique qui sert de liant et de thème affinitaire pour réunir les membres de l’organisme. Le thème de l’environnement sert à définir le groupe et la condition sociale joue un rôle déterminant dans le type d’activités réalisées puisque l’organisme répond aux besoins de ses membres par les activités qu’ils décident de réaliser par eux-mêmes.
Dans ce contexte, les activités de l’Éco-Kartier du centre-ville servent à atténuer les conséquences de la pauvreté en améliorant les conditions de vie et la qualité vie de ses membres. L’accès à des aliments de qualité et à moindre coût par l’agriculture urbaine et biologique et par le groupe d’achat, le partage de vêtements ainsi que les différents services à coût moindre apparaissent comme autant de moyens pour contrer la pauvreté. De plus, toutes ces activités permettent de briser l’isolement, souvent le lot des personnes en situation de pauvreté, par une sociabilité et citoyenneté actives.
Lutte contre la pauvreté, développement urbain viable et revitalisation intégrée au centre urbain de Chicoutimi : quels liens?
En définitive, il est possible d’observer, à travers les actions réalisées par l’Éco-Kartier, que les initiatives de développement urbain viable et de revitalisation intégrée peuvent devenir des moyens de contribuer à la lutte contre la pauvreté dans les territoires marqués par la dévitalisation sociale et économique. Les pratiques de développement viable et de revitalisation intégrée prennent en compte plusieurs dimensions du développement sur un même territoire. Ces actions ne sont pas sans effet sur le territoire urbain du centre-ville puisqu’elles permettent d’amener une dynamique nouvelle dans cet espace urbain basée à la fois sur l’environnement et sur la sociabilité. Ces actions contribuent à reverdir le quartier du centre-ville et à mettre en valeur les espaces de nature en milieu urbain, à mettre en œuvre des pratiques écologiques au cœur de la ville notamment avec l’agriculture urbaine et avec la réutilisation et le recyclage de biens d’utilité courante, à renforcer le tissu social du territoire du centre-ville et à contrer la pauvreté. Il faut noter, en terminant, que contrairement à plusieurs expériences de développement durable où le social demeure le parent pauvre de la trilogie conceptuelle du DD, la dimension sociale apparaît comme le maillon fort de l’expérience de l’Éco-Kartier du centre-ville de Chicoutimi puisqu’elle est basée essentiellement sur l’action écocitoyenne des résidents du centre-ville et des membres du collectif.
En complément
Participation des communautés locales
Pour en savoir plus...
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Dernière modification: 10 juin 2014