Pour un système alimentaire durable et solidaire enraciné dans le territoire
Cet article présente les grandes conclusions de l'étude Mangez frais, mangez près publiée en 2012 et tente d'établir des liens avec des notions de développement régional durable. Les circuits courts en alimentation apparaissent comme un mode de mise en marché durable, car ils ont des impacts positifs sur plusieurs secteurs de la société. L'article présente des pistes de recherche futures afin de mieux comprendre les impacts environnementaux, économiques et sociaux des circuits courts. Plusieurs apprentissages mettent en lumière l'importance d'approfondir la réflexion sur un système alimentaire local dans le développement durable du territoire.
Introduction
Alors que notre système agroalimentaire favorise l'importation d'aliments de partout à travers le monde et que les agriculteurs ont un accès difficile aux tablettes d'épicerie, les produits locaux gagnent en popularité. En parallèle, à peine la moitié des adultes québécois mange assez de fruits et de légumes (Statistique Canada, 2008) et les problèmes de santé publique liés au mode de vie comme l’obésité, le diabète de type 2 ou les maladies cardiovasculaires s’amplifient (Statistique Canada, 2012).
Équiterre, à travers ces divers projets d'éducation, de démonstration, de recherche et de plaidoyer politique, tente de mettre en lumière les impacts environnementaux, économiques et sociaux des pratiques agricoles durables. De la même façon, cet organisme à but non lucratif tente de démontrer que des alternatives viables au système agroalimentaire mondial actuel existent. La recherche est l'un des moyens dont dispose Équiterre afin de renforcer ses capacités de compréhension des enjeux pour ainsi améliorer sa portée d'action.
Circuit court ou achat local?
Selon le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), nous entendons par circuit court un mode de mise en marché qui implique tout au plus un intermédiaire entre le producteur et le consommateur. Au concept de circuit court est souvent associé celui d’achat local.
Si la définition de circuit court utilisée pour l’étude est strictement basée sur le nombre d’intermédiaires, l’achat local est un concept beaucoup plus vague. Même si l’achat local a une forte connotation géographique, la distance entre le lieu de production et de vente peut varier selon le contexte des régions, les entreprises, les consommateurs et les marchés alimentaires (Martinez et al, 2010). Le terme reste cependant associé à une notion de territoire géographique ou politique aux yeux des consommateurs (Équiterre, 2011). Les circuits courts étudiés étant déployés à une échelle régionale ou interrégionale, c’est-à-dire entre des régions administratives voisines, mais toujours en territoire québécois, conservent une certaine parenté avec le concept plus général d’achat local.
Mangez frais, mangez près
L’étude Mangez frais, mangez près s’est penchée sur ce qui favorise ou entrave les principaux types de circuits courts de fruits et légumes au Québec. Les données ont été recueillies dans trois régions du Québec : Montréal, Centre-du-Québec et Chaudière-Appalaches.
L’étude poursuit, selon trois axes, trois objectifs qui visent à proposer des pistes afin de développer de nouveaux circuits courts:
- Axe 1 : adaptation aux réalités des producteurs maraîchers pour répondre à la question: Quels circuits courts pour quels producteurs maraîchers?;
- Axe 2 : adoption de saines habitudes de vie: Circuits courts de distribution de légumes et saines habitudes de vie;
- Axe 3 : soient accessibles à l’ensemble des consommateurs: Mangez frais, mangez près. Oui, mais à quel prix?
Circuits courts de distribution de légumes et saines habitudes de vie
L’axe de la recherche nommé Circuits courts de distribution de légumes et saines habitudes de vie (Aubé & Marquis, 2012) visait à identifier les perceptions, attitudes, motivations et freins à l’achat exprimés par des consommateurs de circuits courts de légumes au Québec. Les principales motivations à acheter en circuit court sont liées à la qualité de l’offre alimentaire (fraîcheur, variété́, goût) suivie du soutien à l’économie locale.
L’étude a permis de constater que les consommateurs de légumes via un marché virtuel où les paniers d’agriculture soutenue par la communauté (ASC) consomment plus de légumes que ceux qui utilisent les autres modes de mise en marché recensés (Tableau 1). Chez les répondants de l’étude, le goût et la fraîcheur de ces légumes constituent un incitatif à les intégrer au menu et donc à les retrouver plus souvent dans l’assiette. Les quantités de légumes achetés en circuits courts ou reçus par les paniers d’ASC invitent aussi à une plus grande consommation. Par ailleurs, cette abondance de légumes variés peut amener les consommateurs à cuisiner davantage à la maison à partir d’ingrédients de base, un comportement qui rime avec saines habitudes alimentaires et saines habitudes de vie.
Par contre, pour bénéficier des bienfaits potentiels des circuits courts sur les habitudes alimentaires, les consommateurs doivent être outillés sur différents volets pour:
- gérer l’abondance sans gaspiller;
- gérer la nouveauté́;
- gérer le temps nécessaire à la préparation et aux achats;
- bref, s’organiser afin de rendre possible la cuisine à la maison de manière plus fréquente et attrayante.
La relation privilégiée avec les producteurs dans le cadre de circuits courts peut être une occasion de valoriser le rôle d’éducation des agriculteurs.
Tableau 1
Portions quotidiennes moyennes de fruits et de légumes par profil (n=1492)
Mangez frais, mangez près – Oui, mais à quel prix?
L’axe de l’étude intitulé Mangez frais, mangez près – Oui, mais à quel prix? (Gilardeau, 2012) a relevé plus de 5300 prix dans trois villes du Québec (Montréal, Victoriaville et Lévis) afin de mesurer l’accessibilité économique de différents modes d’approvisionnement en fruits et légumes. L’étude n’a pas pu dégager de tendances, les prix étant très variables et plus ou moins changeants d’un point de vente à un autre. Il n’y avait pas non plus de différence systématique entre les circuits courts et longs.
L’étude souligne cependant la performance mitigée des épiceries en matière de compétitivité des prix (Métro, Provigo, IGA, etc.). Lors de l’enquête, ces dernières, malgré leur position dominante sur le marché, n’offraient que rarement de meilleurs prix que les épiceries ou fruiteries indépendantes ou que les marchés publics. Ceci est particulièrement vrai pour le prix des tomates, le légume de loin le plus acheté́ au Québec, pour lesquelles les épiciers et hypermarchés avaient des moyennes de prix très élevées (Graphique 1). Toujours selon l’enquête, les hypermarchés (Super C, Maxi, Loblaws) performent généralement mieux que les épiceries affiliées, sans toutefois offrir véritablement des prix plus faibles que les autres canaux de distribution.
Outre la stricte comparaison des prix, certaines pratiques commerciales ont attiré l’attention des enquêteurs tout au long de la collecte de données. Ainsi, l’origine des produits n’est souvent pas indiquée ou ne l’est pas clairement, ce qui empêche les consommateurs de connaître facilement la provenance des fruits et légumes qu’ils achètent. Il s’avère pourtant que l’affichage de la provenance des produits est obligatoire, en vertu de la Loi sur les produits alimentaires du Québec.
"Tous ces éléments convergent pour démontrer que les circuits courts ont le potentiel d’augmenter le volume et la variété des légumes frais consommés tout en incitant les usagers à cuisiner davantage à partir d’aliments de base (Mangez frais, mangez près, Analyse transversale sur les circuits courts et les saines habitudes de vie au Québec, p.5).
De même, malgré́ l’obligation légale qui existe, le calibre des fruits et légumes vendus à l’unité est rarement indiqué. Enfin, certains commerçants vendent leurs fruits et légumes tantôt au poids, tantôt à l’unité, tantôt en paquets, ce qui empêche les consommateurs de comparer les prix d’une semaine à l’autre ou d’un point de vente à l’autre. Ces pratiques commerciales devraient être améliorées pour éviter toute confusion quant au prix et à la provenance des produits vendus, et ce, dans tous les canaux de distribution.
En résumé, les fruits et légumes vendus en circuit court ne sont pas systématiquement plus dispendieux que les mêmes produits vendus en saison en épiceries et en hypermarchés. Une information plus claire concernant la provenance, le calibre et les unités vendues (par exemple selon le poids) aiderait le consommateur à mieux comparer les produits locaux des autres produits vendus sur les tablettes.
Quels circuits courts pour quels producteurs maraichers?
L’axe de la recherche, Quels circuits courts pour quels producteurs maraichers? (Lemay et al., 2012) s’intéresse aux choix de mise en marché des producteurs. L’étude est basée sur l’hypothèse que chaque producteur vend sa production à travers une variété de canaux. Les stratégies de mise en marché sont donc hybrides et chaque producteur peut avoir recours à des circuits longs ou courts. Les valeurs personnelles des producteurs peuvent influencer les décisions de mise en marché, surtout les valeurs liées à la protection de l’environnement. C'est d'ailleurs une des principales motivations des producteurs en ASC.
Au-delà des mécanismes formels de fonctionnement des canaux de mise en marché, les relations interpersonnelles et informelles apparaissent centrales pour les producteurs, suivies par le prix de vente de leurs produits. La vente directe à la ferme apparait d’ailleurs comme le canal de mise en marché le plus apprécié et le plus répandu parmi les producteurs interrogés de l’étude, 67% l’utilisent, indépendamment de la taille de la ferme. Les points de vente offrent donc un contexte favorable à l’échange d’information entre consommateurs et producteurs ou vendeurs. Ces lieux de rencontre ont le potentiel de contribuer à la création d’environnements favorables à l’éducation alimentaire et culinaire des consommateurs.
Les producteurs québécois, ayant pris part à l’enquête, ont généralement considéré́ le contact avec les consommateurs, le fait d’exercer un certain pouvoir sur les prix et la possibilité d’écouler des produits spécialisés comme des avantages communs aux différents canaux de mise en marché en circuit court. Les inconvénients sont quant à eux principalement liés aux faibles volumes écoulés et à la gestion, perçue comme plus complexe lors de la mise en marché en circuit court.
Pistes de recherche et recommandations pour un système alimentaire local, durable et solidaire
Cette section présente des éléments de réflexion autour des circuits courts et de l'alimentation durable qui puisent leurs sources de l'étude Mangez frais, mangez près, mais qui dépassent le cadre de l'étude. En effet, l'alimentation locale a des impacts sur :
- la santé et l'environnement;
- l'économie;
- et sur le tissu social du territoire.
Impacts sur la santé et l'environnement
Les circuits courts sont présumés engendrer moins d’impacts sur l’environnement en raison d’une distance généralement moins grande à parcourir et du fait que les aliments sont moins transformés. Pour valider cette prétention, il faudrait toutefois analyser empiriquement le cycle de vie des aliments en circuit court en comparaison avec ceux des circuits conventionnels.
La vente au kiosque à la ferme est le mode de mise en marché idéal pour les producteurs recensés dans l'étude Mangez frais, mangez près. Bien que les frais de transport soient nuls pour les producteurs, ce mode de mise en marché implique de nombreux déplacements individuels de consommateurs, ce qui est loin de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) sur le territoire. Des études en Angleterre ont démontré que lorsque les achats sont faits directement à la ferme, l'empreinte carbone pour le produit augmente (Coley et al, 2009). Le transport relié à l'achat local doit être optimisé afin de maintenir une empreinte carbone faible.
Nous devons aussi considérer les fermes qui ont un apport énergétique faible, c'est-à-dire dont la production des aliments est optimisée afin d'avoir un bilan énergétique faible. Une agriculture moins polluante réduit l'empreinte écologique du territoire. Une réduction des sources de pollution diminue la contamination des populations sur le territoire, ce qui les rend plus en santé. De plus en plus d'écrits affirment que l'agriculture biologique est moins énergivore que l'agriculture conventionnelle (Rodale Institute, 2011), en plus de ne pas utiliser d'intrants de synthèse, tels les engrais azotés et les pesticides. Il faut ainsi valoriser la place de l'agriculture biologique au Québec en mettant en valeur sa contribution totale à la santé des populations locales et à l'environnement.
Bien que la relation entre la distance et les valeurs nutritives ne soit pas clairement établie (Vogt et Kaiser, 2008), il est réaliste d'affirmer qu'un aliment mûri plus longtemps sur le plant augmente son apport nutritif. Des études empiriques devront valider cette affirmation afin d'encourager la consommation d'aliments locaux.
Impacts économiques
Le soutien à l'économie locale apparait comme un des piliers des circuits courts. Cet aspect n'a pas été étudié dans le cadre de cette étude, mais constitue l’un des grands constats du colloque sur les circuits courts réalisé par le MAPAQ et Equiterre le 28 novembre 2012 à Drummondville. Cette vision ressemble à celle que les Européens se font de l'achat local, alors que les Américains le considèrent comme faisant partie d'un mouvement social et relèverait de l'activisme (Blake et al, 2010). En outre, cela rejoint directement une des dimensions et des objectifs de développement durable, voire territorial durable.
Les circuits courts favorisent le développement économique local par l’effet de levier des économies locales. Cela s’explique par le fait que les petites et moyennes entreprises (PME) s’approvisionnent davantage localement et qu’ainsi leurs dépenses sont réinvesties à l’intérieur de la communauté, principalement en salaires. Les dépenses pour l’achat d’équipement de pointe et de produits chimiques des grandes fermes bénéficient au contraire aux multinationales agrochimiques souvent américaines et européennes situées à l’extérieur de la région (Waridel, 2011). Il faut sensibiliser les producteurs aux opportunités des circuits courts et les inciter à augmenter leur part de vente dans ce type de système.
Des méthodes existent, telles que le LM3 ou Local Multiplier 3 (New Economics Foundation, 2002), et ont déjà été utilisées en Grande-Bretagne et aux États-Unis afin d'évaluer l'apport de l'achat local dans les communautés. Des nouvelles études seront nécessaires au Québec afin de quantifier de manière précise l'apport économique et social des circuits courts dans les communautés dans lesquelles elles sont implantées.
Afin d'augmenter les volumes écoulés en circuits courts, des formations aux HRI (hôtels, restaurants et institutions) et dans les écoles doivent être répandues afin d'augmenter la part de fruits et légumes locaux dans nos établissements publics. Comme parfois les volumes en circuits courts sont insuffisants afin de répondre à la demande institutionnelle, il faut soutenir les producteurs qui souhaitent se regrouper afin d'augmenter l’efficacité au niveau des services et du maillage.
Des politiques d’achat institutionnelles doivent voir le jour et prioriser les aliments du Québec lorsque l’offre est disponible. Un réseau pancanadien, Farm to Cafeteria, est en train d'être mis sur pied afin d'appuyer les institutions publiques canadiennes à l'achat de produits locaux frais. Les politiques devront également faire preuve de flexibilité au niveau de la gestion afin de permettre l'octroi de petits contrats des producteurs locaux.
Une meilleure alimentation peut réduire les frais de santé à long terme pour une population. Il serait intéressant d'estimer quel serait le bénéfice net pour le gouvernement d’investir dans des programmes d’accès aux fruits et légumes frais du Québec de la petite enfance à la fin de l’école primaire, et d'estimer comment cela réduirait les frais de santé pour cette même génération, une fois celle-ci à la retraite. Cette analyse pourrait appuyer ou infirmer l'argument selon lequel l'achat local non seulement génère des retombées économiques, mais en plus peut sauver des coûts sociaux à long terme.
Si les prix des produits locaux ne sont pas toujours plus élevés, il faut démystifier, auprès des consommateurs, les perceptions sur le prix élevé des fruits et légumes frais au Québec. Les détaillants pourraient bénéficier de formations et d'outils afin de :
- mettre en valeur des produits locaux;
- offrir des formations aux employés;
- ainsi que faire respecter l’affichage de la provenance des aliments frais.
Impacts sociaux
L’importance des contacts humains entre consommateurs et producteurs a été soulignée à maintes reprises comme un facteur majeur dans le choix autant des consommateurs que des producteurs-usagers des circuits courts. La mise en marché en circuit court offre des lieux de rencontre entre ceux-ci, ce qui contribue à renforcer en quelque sorte le tissu social des territoires. Le sentiment d’appartenance est un facteur intangible de développement des communautés (Yorn et Veillette, 2011). De plus amples recherches au Québec devraient expliciter l'impact des circuits courts sur le tissu social.
Nous pouvons affirmer qu'un affichage plus clair et détaillé de l'information sur la provenance des aliments pourrait renforcer ce sentiment d'appartenance du consommateur à sa région (Binimelis, et Descombes, 2010, Martinez et al, 2010). L'aliment doit également demeurer accessible d'un point de vue monétaire, c'est-à-dire qu'il ne peut pas être deux ou trois fois plus cher que son équivalent non local. Lorsque disponible frais, c'est-à-dire en saison, l'aliment doit afficher un prix compétitif, et de telle sorte que le consommateur puisse comparer rapidement avec ses équivalents sur les tablettes. Une autre manière d'aider le consommateur est de contraindre l'affichage de prix à une unité de mesure constante, par exemple toujours au kilo.
Réseau alimentaire régional
Tous ces éléments penchent vers un modèle de système alimentaire durable basé sur la réalité territoriale dans lequel il est ancré. Plutôt que de s'attarder au nombre d'intermédiaires entre le producteur et le consommateur, pourrait-on envisager un système où les produits frais transigent rapidement entre plusieurs intermédiaires dans une même région, pour une consommation locale (graphique 2) ? Les intermédiaires sont multiples et permettent une agrégation des produits frais. Ceci augmente les volumes disponibles afin de fournir les instances commerciales régionales (épiceries, hypermarchés, marché public, etc.). Puisque la vaste majorité des consommateurs achètent leurs fruits et légumes en épicerie, pourquoi ne pas regarder comment les produits locaux peuvent être mieux intégrés dans ce canal? Ce système devrait s'assurer que les produits soient les plus frais possible, et également que les pertes soient minimisées.
Graphique 1
Schéma d'un réseau alimentaire régional
Les transactions commerciales en circuit court misent sur une relation de confiance entre le producteur et l'acheteur. Tous les acteurs impliqués dans un réseau régional alimentaire au Québec (producteurs, agrégateurs, distributeurs, transformateurs, détaillants, restaurateurs, consommateurs, etc.) auront un rôle à jouer dans l'éducation de leurs interlocuteurs professionnels sur les avantages de l'achat local dans leur région.
Le développement d'une alimentation plus saine ne passe pas forcément par les circuits courts, mais leurs impacts sur les saines habitudes de vie au Québec sont évidents. De la même manière, la vitalité/viabilité du territoire, un des fondements du développement territorial durable, dépend de plusieurs critères qui n'ont pas tous été élaborés dans le cadre de ce document. Par contre, c'est d'une part en caractérisant l'impact de l'achat local sur les communautés, l'environnement et l'économie locale et, d'autre part, en favorisant la prolifération d'échanges commerciaux durables que nous réussirons à augmenter la part des produits locaux dans notre économie québécoise et à en bénéficier sur notre territoire.
Références
Aubé J., Marquis M. (2012). Circuits courts de distribution de légumes et saines habitudes de vie, Equiterre, Montréal, 169 p.
Binimelis, R., Descombes, C.-A., col (2010). Circuits courts de commercialisation pour l’alimentation biologique.
Blake et al, (2010). « Buying Local Food: Shopping Practices, Place, and Consumption Networks in Defining Food as “Local” », Annals of the Association of American Geographers, vol 100, issue 2.
Cheng, M. & K. Seely (2011). Building regional produce supply chains. Farm Reach. 32 p.
Coley, D., Howard M & Winter M. (2009). “Local food, food miles and carbon emissions: A comparison of farm shop and mass distribution approaches” in Food Policy, vol. 34, n°2, pp. 150-155.
Décarie-Gilardeau, F. (2012). Mangez frais, mangez près – Oui, mais à quel prix?, Equiterre, Montréal, 85 p.
Équiterre. (2011). Manger chez soi, pourquoi ? Motivations et obstacles à l’achat de fruits et légumes locaux : un sondage pancanadien.
Lemay, J.F. (2012). Quels circuits courts pour quels producteurs maraichers?, Équiterre, Montréal, 105 p.
Martinez et al., (2010). « Local Food Systems : Concepts, Impacts, and Issues », United States Department of Agriculture. Economic Research Service, No 97.
New Economics Foundation (2002). The Money trail, Measuring your impact on the local economy using LM3. New Economics Foundation and Countryside Agency. 134 p.
Rodale institute (2011). The farming system trial, celebrating 30 years. Rodale Institute. 21 p.
Statistique Canada. (2008). Consommation de fruits et de légumes.
Statistique Canada. (2012). Tableau 105-0501 - Profil d’indicateurs de la santé, estimations annuelles, selon le groupe d’âge et le sexe, Canada, provinces, territoires, régions sociosanitaires (limites de 2011) et groupes de régions homologues, occasionnel, CANSIM (base de données).
Vogt, R.A., et Kaiser, L.L. (2008) “Still a Time to Act: A Review of Institutional Marketing of Regionally-Grown Food,” Agriculture and Human Values, Vol. 25, pp. 241-55.
Waridel, L. (2011). L’envers de l’assiette. Et quelques trucs pour la remettre à l’endroit. Montréal: Éditions Écosociété. 172 p.
Yorn, C. et al. (2012). « Mangez frais, mangez près. Analyse transversale sur les circuits courts et les saines habitudes de vie au Québec» Equiterre. 54 p.
Yorn, C., Veillette, L. (2011). La mesure du sentiment d’appartenance des Jamesiens. Rapport de recherche réalisé par NISKA pour le Comité de Développement Social de la Baie-James, Chibougamau.
Pour aller plus loin...
Équiterre
Étude Mangez frais, mangez près
Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ)
Dernière modification: 30 août 2016