Économie solidaire et DD

 

Comment mettre en œuvre un nouveau scénario de développement durable ?
La contribution des coopératives et de l’économie solidaire

Résumé
L’urgence écologique commande un grand coup de barre de la part des mouvements sociaux pour interpeller les pouvoirs publics et les grandes institutions internationales suite aux échecs cumulés de Copenhague en 2009, Cancun en 2010, Durban en 2011 et Rio+20 en 2012. Une partie du mouvement coopératif et de l’économie solidaire est engagée dans cette bataille de longue durée, tant au plan québécois qu’international, tout particulièrement sur le terrain de la transition écologique de l’économie. Itinéraire sociopolitique de ce tournant récent.

Introduction

Louis Favreau

Nous traversons, nous dit l’économiste Jean Gadrey dans son dernier livre, «la première crise socio-écologique du capitalisme financier et boursier, la première où la raréfaction des ressources et les dégâts écologiques ont eu une influence sur le plongeon économique» (Gadrey, 2010 : 152).

Écologiquement parlant, la planète est en état de survie. Parmi les risques environnementaux d’envergure planétaire, il y a le réchauffement accéléré de la planète dû à la consommation élevée d’énergies fossiles; la menace qui pèse sur la biodiversité due à un modèle de développement qui ne prend pas en compte l’équilibre des écosystèmes et, finalement, les diverses formes de pollution. La transformation écologique de l’économie est un enjeu tout à la fois local et mondial (Favreau et Hébert, 2012; Favreau et Molina, 2011) s’inscrivant dans la perspective d’un développement plus durable et plus viable.

Le diagnostic qui considère la crise comme étant seulement financière (le crédit débridé) et économique (déstabilisation des entreprises, montée du travail précaire et chute de l’emploi) est erroné. Il faut pousser plus loin et considérer que la crise est globale sans être totale (puisque certains pays s’en tirent mieux que d’autres) : économique à coup sûr, sociale par la montée des inégalités mais aussi, et à la même hauteur, écologique (alimentaire, énergétique et climatique) (Lipietz, 2009). Crise de l’emploi et crise du climat vont aujourd’hui de pair. Il y a de petites crises et de grandes crises. Celle-ci est une grande crise parce qu’à la crise de l’emploi s’est superposée la question écologique avec ce qu’elle induit de crises alimentaires à répétition, de crises énergétiques récurrentes (prix du pétrole) et de crise du climat (réchauffement climatique) laquelle devient chaque année de plus en plus manifeste (inondations, sécheresses…).

La planète est engagée dans une crise écologique telle que l’urgence est à la porte et l’interdépendance des nations, des populations, des mouvements s’est, du coup, haussée de plusieurs crans, surtout au Sud. Les rencontres de Copenhague en 2009, de Cancun en 2010, de Durban en 2011 et de Rio+20 en 2012 ont marqué les esprits par l’échec des gouvernements et des institutions internationales à répondre de façon contraignante pour les États à cette urgence.

En bref, l’urgence écologique est aujourd’hui une proposition centrale pour tous les mouvements sociaux qui se sont longtemps focalisés sur la question sociale sans voir qu’elle est désormais adossée à la question écologique. Même chose pour tous les OCI et les réseaux de l’économie sociale et solidaire de même que pour tous les partis politiques de gauche. C’est le sommet de la Terre à Rio en 1992 qui a imposé cette mise en relation et introduit définitivement le concept de développement durable. Il fallait donc, 20 ans plus tard, avec le Sommet de la Terre de 2012, lancer des initiatives et ouvrir des chantiers relativement inédits et cela de façon simultanée comme l’ont suggéré au Québec les rencontres des coopératives et de l’économie solidaire à Lévis (septembre 2010), à Montréal (octobre 2011), à Chamonix (novembre 2011) et à Joliette (avril, 2012).

Comment les coopératives et l’économie solidaire participent-elles de ce New deal vert?

Coopératives et économie solidaire : une définition partagée

Le sens premier et fondamental attribué à l'économie sociale et solidaire se résume dans la formule utilisée par les coopératives depuis longtemps : s’associer pour entreprendre autrement. Formule construite autour de cinq critères de base: 1) lucrativité maîtrisée, par distinction avec l’entreprise capitaliste qui mise sur le maximum de profit; 2) démocratie d’associés, par distinction avec l’entreprise capitaliste où dominent de grands actionnaires contrôlant le pouvoir dans l’entreprise; 3) logique d’engagement social dans la communauté, par distinction avec une

logique de surconsommation individuelle; 4) réponse à des besoins dans la recherche d’un «bien vivre», par distinction avec la création de richesse liée à un «vivre avec toujours plus» et; 5) ancrage dans les territoires, par distinction avec l’entreprise capitaliste peu soucieuse de sa localisation. Ces traits communs distinguent ces initiatives de celles de l’économie capitaliste de marché. Sur tous ces registres, le capitalisme ne suit pas.

Partant de là, cinq grands chantiers de réflexion se sont mis progressivement en place au Québec comme au plan international:

1) énergie et climat;
2) agriculture-alimentation et aménagement durable des forêts;
3) développement des services collectifs dans les communautés locales soutenues par un État social;
4) intensification de la solidarité Nord-Sud;
5) économie plus diversifiée et plus territorialisée.

Or, le mouvement coopératif et l’économie sociale et solidaire (ESS) en général sont bien positionnés pour agir sur plusieurs de ces chantiers.

Vers un New Deal vert

La fécondité des entreprises collectives, au-delà d’une réussite économique contrastée, tient à leur force de proposition et d’interpellation. Dans un contexte où beaucoup d’organisations s’interrogent sur l’avenir de nos économies et de l’économie mondiale, elles sont autant de laboratoires où se recomposent les rapports entre le capital et le travail, entre l’intérêt privé et l’intérêt général, entre la création de richesses et sa répartition, entre la dictature des actionnaires et la démocratie des associés, entre les délocalisations et la sauvegarde du patrimoine…Le caractère citoyen des entreprises collectives naît des exigences qu’elles se donnent : par delà leurs réalisations, elles persistent à inscrire leurs convictions dans des structures économiques solidaires et à vouloir développer un vaste secteur non capitaliste d’entreprises fonctionnant de façon démocratique.

"La chance de cette crise, si l’on peut dire, c’est que les solutions à la crise écologique sont les mêmes que les solutions à la crise économique: un New Deal, mais vert…" Alain Lipietz. au rendez-vous solidaire de Joliette le 26 avril 2012. Texte de sa conférence disponible dans la revue Vie économique, vol.3, numéro 4. Disponible en ligne.

C’est en ces termes que le document d’orientation des Rencontres du Mont-Blanc de 2011 introduit l’ESS. C’est à cette orientation que la variable écologique s’est greffée dans les dernières années. Voici comment !

C’est Felice Scalvini de l’Alliance coopérative internationale (ACI) qui résumait bien une des dimensions importantes de la question lors de la rencontre à Lévis en 2010 : il faut « revenir au développement d'une pluralité de formes entrepreneuriales car la prévalence d'une forme unique d'entreprise assèche les sources dont elle tirait sa propre subsistance, de la même manière que les monocultures épuisent les sols sur lesquels elles poussaient ». Plus largement quatre idées maîtresses avaient été dégagées :

1) il faut se défaire de la pensée économique qui mise exclusivement sur une croissance économique et financière sans s’occuper de développement et sur la seule initiative privée pour réguler la société. Il en découle la nécessité d’investir dans la démocratisation de l’économie. C’est le premier axe d’un projet de société convoqué par les coopératives et l’économie solidaire;

2) il faut renforcer la maîtrise collective et internationale des différents modèles de développement, afin de lutter contre le réchauffement de la planète et contrer l’affaiblissement de sa biodiversité. C’est un autre grand axe de transformation. En d’autres termes, il y a devoir de répondre à l’urgence écologique;

3) il ne faut pas laisser se privatiser des ressources considérées d’intérêt commun comme les secteurs stratégiques de la santé, de l’éducation ou de la culture, de même que les ressources que sont la terre, l’eau, les sources d’énergie, les forêts, et les ressources immatérielles que sont la connaissance, Internet, les cultures, etc. Ce qui constitue un 3e grand axe, celui du renouvellement de l’État, de ses politiques économiques, sociales et environnementales;

4) il faut accentuer la solidarité internationale à tous les niveaux, tout particulièrement en matière de coopération Nord-Sud dans un contexte d’interdépendance accrue où les urgences les plus fortes ne trouvent de réponse déterminante qu’en multipliant les échelles d’intervention (du local à l’international).

Quel rôle joueront les coopératives dans l'avenir ? Les deux scénarios de Riccardo Petrella

Riccardo Petrella, conférencier à l’ouverture du Sommet international organisé par le mouvement Desjardins et l’Alliance coopérative internationale (ACI) disait ceci :

[...] Le point clé est de savoir si les promoteurs du modèle coopératif pensent que le système économique qui domine aujourd'hui – l'économie capitaliste de marché – est réellement en crise... Si les coopératives prennent acte que le système capitaliste de marché – qui a conduit à la situation humaine et sociale dramatique de ces dernières années et aux dévastations de la planète Terre que l'on connait – est en échec structurel et qu'il ne répond plus aux besoins de l'humanité, on pourrait alors assister à l'émergence d'une nouvelle forme de coopératives qui organiseraient la production de la richesse, notamment collective, par la promotion des biens communs et la prestation des services publics d'intérêt général indispensables au « vivre ensemble ». La coopération doit devenir la vraie réponse aux besoins, puisque les 40 dernières années ont démontré que la compétition est une démarche erronée qui a provoqué de multiples catastrophes sociales, économiques et écologiques.

L'économie capitaliste de marché est en faillite, incapable de résoudre les problèmes qu'elle a créés. C'est la financiarisation de cette économie et la marchandisation de la vie imposée par les logiques du capital et des marchés qui sont les principales responsables des crises permanentes des 20 dernières années, non pas les citoyens, les consommateurs, les dépenses de l'État ou la dette publique! En ce sens, les coopératives ne doivent pas servir à panser les maux du capitalisme ni à venir au secours de l'économie de marché : elles sont des entreprises de biens communs […]

En d’autres termes, les coopératives et l’économie sociale et solidaire en général - de concert avec d’autres mouvements, celui des travailleurs, celui des producteurs agricoles, celui des consommateurs responsables, celui de l’écologie, etc.- travaillent à leur manière à la réalisation d’un new deal écologique et social à l’échelle de la planète, d’une réponse au défi de la transition écologique de l’économie : transition d’une agriculture industriellement intensive à une agriculture écologiquement intensive, transition des énergies fossiles vers les énergies renouvelables et ainsi de suite. Si le 20e siècle a donné un new deal social significatif pour l’ensemble des travailleurs - un État social -, il n’est pas interdit de penser à l’émergence au 21e siècle d’une nouvelle utopie, une sorte de New Deal écologique, d’une entente générale entre les États, cette fois-ci à l’échelle mondiale, visant un développement durable pour la planète et pour l’ensemble de ses composantes.

Blocages en vue?

Évidemment, cela suppose de bousculer fortement les pouvoirs établis. Parce que la plupart des entreprises s’en tiennent toujours aux plus bas salaires et aux régions les plus pourvues. Parce que les pouvoirs publics aujourd’hui, sous la pression de puissants lobbies privés, s’engagent très peu dans le repartage des richesses et des revenus perpétuant ainsi les inégalités sociales et spatiales. Sans compter la force des multinationales qui veulent à tout prix maintenir le même modèle productiviste à l’échelle de la planète. Il y a donc des blocages majeurs.

Mais n’a-t-on pas vu le mouvement social du 20e siècle des syndicats, coopératives et mutuelles, grandes associations de consommateurs et partis politiques progressistes, faire corps, à certains moments stratégiques (Fronts populaires ou programme de la Résistance en Europe au sortir de la 2e grande guerre mondiale), pour sortir de la crise des années 1930 et être capable, dans un certain nombre de pays du Nord, de formuler à l’égard des États des demandes sociales telles que certaines sont devenues des régulations incontournables : assurance-chômage, assurance-santé, régimes de retraites, droit de vote des femmes, gestion collective de l’offre en agriculture, reconnaissance des syndicats, mise à contribution des mutuelles dans les systèmes publics de protection sociale… C’est ce qui a donné naissance à ce «New deal» du 20e siècle porté par des États sociaux. Nous n’en sommes pas là : le rapport de forces social et politique nécessaire pour imposer un important virage écologique et social est sans doute pour l’instant hors de portée. Mais cela pourrait changer si on met en perspective qu’il s’agit d’un temps long de mobilisation des communautés, des mouvements sociaux, gouvernements locaux et d’un certain nombre d’États.

C’est déjà commencé du côté de l’économie sociale et solidaire. Quelques organisations internationales, dont les Rencontres du Mont-Blanc, un forum international de dirigeants de l’ESS, ont soulevé l’hypothèse que toute cette mouvance puisse converger autour de contributions qui s’adressent directement aux pouvoirs publics nationaux et aux institutions internationales sur la base d’une plate-forme politique commune composée de cinq grands chantiers et d’une vingtaine de propositions dont voici l’essentiel (Rencontres du Mont-Blanc, Chamonix, France, novembre 2011 ; Caisse d’économie solidaire Desjardins/Fondaction/GESQ, Montréal, octobre 2011) :

Premier grand chantier : démocratiser l’économie et favoriser sa territorialisation

1) Nous voulons favoriser par tous les moyens le développement d’un vaste secteur non capitaliste d’entreprises collectives fonctionnant de façon démocratique autour des enjeux de la crise globale que nous traversons;

2) Nous comptons poursuivre avec d’autres le travail de recherche permettant de mettre en place de nouveaux indicateurs de richesse;

3) Nous misons sur le développement d’emplois de qualité dans le cadre d’une économie misant sur le bien vivre dans un monde équitable;

4) Nous soutenons fortement la prise ou la reprise de contrôle des biens communs (eau, terre, ressources naturelles…) par les communautés et les États à partir, plus particulièrement, du développement de coopératives, de mutuelles et d’associations;

5) Nous invitons les pouvoirs publics à soutenir avec plus de force la «biodiversité» de l’économie, l’entrepreneuriat collectif et le développement durable et solidaire des territoires par des politiques et des législations qui leur sont favorables;
6) Nous visons à développer une finance propre à l’ESS ou favorable à celle-ci pour soutenir le développement de nouvelles entreprises collectives (fonds de travailleurs, programmes publics et internationaux d’accompagnement des entreprises collectives en démarrage…) et nous partageons avec d’autres le principe d’une régulation forte de la finance.

Deuxième grand chantier : affronter la crise de l’énergie et le réchauffement climatique

7) Nous revendiquons que les États contraignent toutes les entreprises (publiques, marchandes, collectives) à rendre compte non seulement de leur création de richesses au plan économique mais aussi de leur utilité sociale et de leur empreinte écologique;

8) Nous sollicitons les États pour que soit mise en priorité, par une écofiscalité appropriée, la conversion écologique de leur économie (une économie verte) dans l’habitat (efficacité énergétique) et dans le transport (collectif et public) en collaboration avec les organisations et entreprises de l’ESS qui oeuvrent dans ces domaines;

9) Nous invitons les États à miser en priorité sur les énergies renouvelables (l’éolien, la biomasse, le solaire, le géothermique…) et le retrait, sinon le contrôle, de l’exploitation des énergies fossiles (gaz de schiste, pétrole…) en collaboration avec les organisations et entreprises de l’ESS qui oeuvrent dans ces domaines;

10) Que le développement du mouvement de la consommation responsable et du commerce équitable soit systématiquement encouragé par les politiques publiques.

Troisième grand chantier : agriculture écologiquement intensive, filières équitables en alimentation et aménagement intégré des forêts

11) Nous considérons que des politiques de soutien à une agriculture écologiquement intensive et à un aménagement intégré des forêts doivent s’arrimer aux organisations paysannes et aux coopératives agricoles et forestières qui innovent dans ces domaines (biomasse, reforestation…);

12) Nous misons sur des institutions internationales et des États qui appuient résolument le droit des peuples à la souveraineté alimentaire en sortant l’agriculture et la forêt des règles internationales du «tout au marché» dont elles sont prisonnières.

Quatrième grand chantier : de nouveaux choix sociaux pour l’État

13) Nous voulons travailler à renouer au Nord avec un Etat social lié à ses territoires (régions) et à ses communautés par une participation citoyenne organisée dans la délibération sur les choix des priorités locales et régionales (en matière de santé, d’éducation, d’habitat, de services sociaux…);

14) nous voulons travailler à soutenir au Sud la refondation d’États sociaux, notamment par une collaboration avec les initiatives d’ESS qui contribuent à solidifier un développement endogène tout particulièrement en matière d’agriculture, d’épargne et de crédit, de santé et d’habitat;

15) Nous pensons que la vie associative productrice de lien social est indispensable, notamment par la création de nouveaux services collectifs telles des coopératives sociales dans des secteurs comme la santé, l’éducation, l’habitat… et que ceux-ci doivent émerger d’une cohabitation active des États avec les initiatives citoyennes;

Cinquième grand chantier : affronter la nouvelle phase de la mondialisation

16) Nous pensons nécessaire d’intensifier la solidarité internationale, tout particulièrement la solidarité Nord-Sud et Sud-Sud par le développement de nouveaux partenariats entre coopératives, mutuelles, fonds de travailleurs, associations, syndicats…partenariats encouragés par les pouvoirs publics;

17) Nous misons sur le développement de stratégies de renforcement de pôles continentaux et internationaux d’ESS. C’est à ce niveau que se situe le Forum international des dirigeants de l’économie sociale dans son travail avec des organisations comme l’Alliance coopérative internationale (ACI) et l’Association internationale de la mutualité (AIM)…

Pour mettre en oeuvre ces chantiers et réaliser ces propositions : faire mouvement par une action politique fédérative

18) Nous croyons nécessaire, aujourd’hui davantage qu’hier, d’exercer une présence plus forte dans l’espace public et des prises de position sur des questions de société (ce document en témoigne tout comme les Rencontres du Mont-Blanc que nous organisons depuis 2004);

19) Nous voulons soutenir davantage la dimension confédérative internationale des organisations de l’ESS pour lui assurer plus de poids politique (Alliance coopérative internationale et autres réseaux);

20) Nous exprimons notre volonté de faire mouvement dans la prochaine décennie avec d’autres organisations (syndicales, écologiques, paysannes…) en instaurant un débat permanent autour d’une plate-forme commune de propositions (sociales, économiques et écologiques) dans la mouvance de cette grande rencontre internationale qu’est RIO+20.

Comment citer ce texte ?
FAVREAU, L. (2013). « Vers un New Deal vert. Comment mettre en œuvre un nouveau scénario de développement durable ? La contribution des coopératives et de l’économie solidaire ». Dans GAGNON, C. (Éd), Guide québécois pour des Agendas 21e siècle locaux, [En ligne] http://soluss.uqac.ca/AL21/21823_fr.html (page consultée le jour mois année).

Pour aller plus loin...

Sur le New Deal Vert et la transition écologique de l’économie

Favreau, L. et M. Hébert (2012), La transition écologique de l’économie. La contribution des coopératives et de l’économie solidaire. PUQ, Sainte-Foy.

Sur la crise et sur le capitalisme

Draperi, J-F. (2011), L’économie sociale et solidaire : une réponse à la crise? Capitalisme, territoires et démocratie. Éditions Dunod.

Favreau, L. et E. Molina (2011), Économie et société, pistes de sortie de crise, PUQ, Sainte-Foy.

Gadrey, J. (2010), Adieu à la croissance. Bien vivre dans un monde solidaire. Éd. Les petits Matins/Alternatives économiques, Paris.

Lipietz, A. (2012), Green Deal. La crise du libéral-productivisme et la réponse écologiste, Éd. La Découverte, Paris.

Petrella, R. (2007), Pour une nouvelle narration du monde, Écosociété, Montréal.

Coopératives, économie solidaire, crise écologique et développement durable

Bourque, G., L.Favreau et E. Molina (2012), Le capitalisme en crise, quelle réponse des coopératives? Dans la revue Vie économique, vol.3, numéro 4, Éditions Vie économique, Montréal.

Favreau, L. et M. Hébert (2012), La transition écologique de l’économie. La contribution des coopératives et de l’économie solidaire. PUQ, Sainte-Foy.

Larose, G. (2012), «Coopératives : la transition écologique s’impose!» Dans Bourque, G., L. Favreau et E. Molina (2012), Le capitalisme en crise, quelle réponse des coopératives? Dans la revue Vie économique, vol.3, numéro 4, Éditions Vie économique, Montréal.

Le Devoir (2010), Crise alimentaire - la souveraineté alimentaire est une réponse à la crise actuelle (Réginald Harvey). Dans Le Devoir, 30 octobre 2010.

Le Devoir (2011), Vers Rio 2012. La planète sera solidaire ou ne sera plus. Cahier spécial du journal Le Devoir, 15 et 16 octobre. Disponible sur le site du GESQ.

Le Devoir (2012), Sommet de la Terre, Rio+20. Cahier spécial du journal Le Devoir, le 20 et 21 juin. Disponible sur le site du GESQ.

Le Devoir (2012), Vers Rio 2012. Économie et environnement. Cahier spécial du journal Le Devoir, 21 et 22 avril. Disponible sur le site du GESQ.

Coopératives, économie solidaire, intercoopération et coopération internationale

Favreau, L. et E. Molina (2012), Le mouvement coopératif et la solidarité internationale. L’expérience de SOCODEVI, Edition conjointe de SOCODEVI, de l’ARUC-ISDC et de l’ARUC-DTC, Québec.

Favreau, L., L. Fréchette et R. Lachapelle (2010). Mouvements sociaux, démocratie et développement. Les défis d’une mondialisation équitable, Québec, PUQ.

Favreau, L., L. Fréchette et R. Lachapelle (2008). Coopération Nord-Sud et développement, le défi de la réciprocité, Presses de L’Université du Québec, Québec.

Le Devoir,(2008), La coopération internationale québécoise et canadienne : le défi de la réciprocité (R. Lachapelle, L. Fréchette, P. Cliche) Le Devoir, 24 septembre 2008 p. A7

Le Devoir (2008), Économie solidaire et coopération internationale
La planète et ses grandes transitions (L. Favreau, G. Larose) Le Devoir, 24 septembre 2008, p. A7

Le Devoir (2012), Pour l’intercoopération, dans Coopératives. Sommet international. Cahier spécial du Devoir, 6 et 7 octobre 2012. Entrevue de Louis Favreau par Étienne Émond Plamondon

Le Devoir (2010) Syndicats et coopératives - Les mouvements sociaux s'investissent davantage dans la solidarité (Réginald Harvey), dans Le Devoir, 30 octobre 2010.

Coopératives, économie solidaire et action politique

Favreau, L. (2012), Mouvement coopératif, l’urgence d’une parole exprimée. Carnet de la CRDC, UQO.

RMB (2011), Cinq chantiers et 20 propositions pour changer de modèle à l’heure de Rio+20, FIDESS, Chamonix.

RMB (2012), Lettre aux 194 chefs d’État, FIDESS, Paris/New-York et Rio, 2012.

Sibille, H. (2011), La voie de l’innovation sociale. Ed. Rue de l’échiquier, Paris.

Dernière modification: 25 janvier 2016

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